Dimanche 3 novembre 2013 à 20:34

 Bien le bonjour !

T
oujours en recherche de l'appart de mes rêves, je suis un peu au pays des Bisounours avec le chéri le plus parfait que la terre ait jamais créé.

Heureusement qu'il est là parfois, parce que bon, ma poisse intersidérale ne me quitte qu'à moitié. La dernière en date : le PC de mon coeur vient de décéder dans d'atroces souffrances, enfin son écran plus précisément. Vous allez me dire : suffit de le brancher à la télé. Oui m'enfin un pc portable, le truc c'est qu'il est censé être déplaçable. Je chipote, peut être, mais ça m'fais chier. Vraiment beaucoup. Surtout que j'avais bien réussi pour une fois à mettre des sousous de côté, et ça m'emmerde de me dire que je vais tout claquer pour me racheter un PC.


J'veux changer de boulot, gagner 2000€ par mois. Pouf, plus de soucis. Mais ça, c'est dans mes rêves, malheureusement. J'ai toujours mon boulot qui me permet de payer mes factures et de faire les courses, je vais pas me plaindre, y'en a qui n'en ont pas, et je sais à quel point c'est dur à vivre.
M'enfin j'suis quand même un peu ambitieuse, et je me dis que merde, rester toute ma vie au SMIC ou très peu en plus sans aucune perspective d'évolution (même en changeant d'entreprise dans ce métier je peux espérer toucher 1500€ grand max en fin de carrière --'), ben ça me file le bourdon. 
Sachant qu'on a constamment cette épée de Damoclès au dessus de la tête : tu vends pas, t'es de la merde. En Janvier, je suis potentiellement au chômage, ça fait des mois qu'on nous en fait la menace. J'suis au bord de la crise de nerfs tellement ça me plombe de réfléchir à cette éventualité, et ça m'aide carrément pas à mieux bosser. Ca me fait juste flipper, angoisser, pleurer, souffrir...

C'est pas la vision que j'avais de la réussite de ma vie. Toujours flipper pour savoir si dans 2 mois t'es pas à la rue, toujours se méfier, ne jamais profiter de rien. Moi j'voudrais une vie paisible, harmonieuse. Le bonheur.

Pour la première fois je me sens bien avec quelqu'un, j'suis entourée d'amis qui envoient du bois, j'ai enfin des rats, depuis le temps que je voulais en réadopter... 

Je veux me créer une chance, une chance de vivre mes rêves, je ne sais pas si je vis dans l'utopie la plus complète ou si c'est réalisable, mais je veux au moins essayer.

J'ai envie d'être heureuse, de le rendre heureux, de lui montrer à quel point il compte pour moi, et qu'on construise quelque chose, tous les deux, comme des koalas =D

J'ai envie d'un appart qui ne tombe pas en ruine, qui ne perds pas 5° dans certaines pièces en hiver, que je puisse décorer à ma guise, qui soit beau et fonctionnel, ou je me sente enfin chez moi...

J'ai envie de lâcher prise, d'arrêter d'être traumatisée des hommes, d'arrêter de penser que je serais toujours la nana cocue du village ou que je n'ai pas droit au bonheur. J'ai envie d'arrêter d'avoir peur qu'on me touche. Je veux arrêter d'avoir peur d'aimer, et d'être heureuse.

J'ai envie d'exister, de vivre, pour la première fois...

 

Dimanche 6 octobre 2013 à 23:47

Et voilà.

Dans quelques jours je posterais mon préavis de départ. Mon premier appartement "à moi". J'y serais restée deux ans, ponctuées de périodes ou je n'y ai pas vécu : il fut à mon nom pendant 6 mois, puis à celui de mon ex quand il m'a plaquée comme un caca. 8 mois plus tard j'y revenais occasionnellement, puis il s'est barré, je l'ai donc repris depuis janvier 2013. Compliqué tout ça.

J'aimais bien vivre ici, mes proprios sont très gentils, ma petite mamie voisine est trop mimi, il est situé en ville, j'entend l'église sonner les heures, les messes, comme un air de campagne. Mais en même temps je crois qu'il est temps de partir

J'ai tellement de souvenirs ici. De mauvais souvenirs. Ma voisine cinglée qui m'insulte, encore et encore. Des mecs bizarres qui sonnent chez moi à des heures pas possibles et qui me filent la flippe pendant 3 jours. Ma voisine cinglée qui bousille mon vélo. Une soirée ou un bonhomme de 110 kilos me fout dehors, sous la pluie, sans mes clés, sans téléphone, sans rien, pendant des heures. Ma voisine cinglée qui écoute sa musique jusque 3/4h du mat en hurlant. Depuis le 15 août on prie tous les soirs pour qu'on puisse avoir quelques heures de sommeil. 
Les traces de ses poings sur les murs quand il s'énervait. Ce plafond que je connais par coeur pour m'être concentrée très fort sur lui, pour oublier ce qui se passait et sortir de mon corps l'espace de quelques minutes. Des restes de lui un peu partout, que je voudrais ne plus jamais avoir dans mon cocon.
Cette soirée ou j'ai passé des heures, qui m'ont semblé durer une vie, à me battre pour ne pas terminer en culotte sur le palier, ou j'ai cassé mes ongles à m'accrocher aux murs en hurlant, ou j'ai brûlé mes jambes et mes genoux sur le sol pendant qu'il essayait de me traîner à travers le salon vers la porte d'entrée. Cette fameuse soirée ou j'ai eu peur pour ma vie.
Ces jours ou j'ai voulu mourir, ici.
Ce jour ou j'ai reçu une lettre du tribunal, comme quoi ma voisine cinglée (oui celle qui hurle à 4h du mat, tape ses meubles contre les murs toute la nuit jusque 7h, celle qui m'insulte, qui a tué mon vélo, qui est vraiment vraiment folle) avait porté plainte contre moi, parce que "j'ai trop d'animaux et ça dérange l'immeuble parce que ça pue". Ce jour ou mon coeur s'est brisé en deux quand on m'a dit "ou vous partez, ou vous vous séparez de vos bestioles". J'ai choisi, je suis désolée, je veux vivre.

Tout ça, je voudrais tellement que ça ne soit jamais arrivé. Je voudrais tellement enlever cette douleur, la laisser entre ces murs comme un fantôme attaché à un lieu, l'abandonner ici, prisonnière de ces lieux, et aller de l'avant

Cette année, j'avance. Un nouveau chéri qui vaut la peine de se battre, des amis en or, qui sont la famille que je n'ai jamais eu, des fréres, des soeurs de coeur. Un nouveau chez moi. Un nouveau poste. Trop de changements, ça me fait peur, je ne sais pas si je serais à la hauteur...

J'ai une frousse incroyable de me planter. Et si je perds mon taf, comment je paye mon nouvel appart ? Et si je trouve pas d'appart bien ? Et si mes animaux dérangent quelqu'un d'autre ? Et si je tombe encore sur des voisins fous ? Et si mon chéri m'abandonnait ? Et si mes amis me laissaient tomber ?
Trop de questions qui se bousculent, trop d'incertitudes, mais tout est à refaire, et j'aime les challenges. J'aime cette idée que je me crée mon bonheur, pour la première fois de ma vie, j'avance, et je fais fi de ma mère qui me tire vers le bas, et de mon propre cerveau qui me dit "t'es qu'une merde tu vas tout faire foirer, alors choisis de tout détruire avant de ne plus pouvoir contrôler la destruction".
Je veux juste que ça continue, et je m'en cogne de pas réussir autant que je voudrais, je veux juste essayer, encore et encore, et avancer. Viser la lune, et au pire, atterrir au milieu de la voie lactée...



http://chouchouisnotdead.cowblog.fr/images/53664862cartecondocoelhojpg.jpg

Jeudi 3 octobre 2013 à 23:41

 Et si j'arrivais pas à le dire ?

Je deviens niaise. J'écoute du Mylène Farmer, en pensant à son odeur, et à ce qu'il peut bien faire. Du coup, l'hystéro-chiante en moi se réveille : et si il se lassait, si je commençais à le saouler avec mon coté pot de glu, et si il m'abandonnait lui aussi, demain. Je pense que j'arrive pas à le dire, c'est uniquement parce que je refuse d'éprouver quoi que ce soit. D'ouvrir une porte à la douleur.

Ma mère et sa parano me confortent dans cette idée que je ne suis assez bien pour personne, même si je lutte au fond de moi ça fait mal.

Je ne comprendrais jamais ce que j'ai bien pu lui faire pour qu'elle décide, jour après jour, de me détruire. Je suis persuadée qu'elle même est complètement sûre de faire ça "pour mon bien". Pour que je comprenne, pour que je change, pour que je devienne elle.
Mais je ne serais jamais elle. Je ne serais jamais heureuse en suivant le modèle qu'elle m'impose. Et je m'en veux de lui faire du mal. Cruel dilemme entre me renier moi-même et renier ma mère.

Mais pourquoi ? Pourquoi ces mots si blessants ?

"tu es une mauvaise personne, tu iras en enfer, et tu souffriras pour l'éternité. Si tu ne veux pas ça il faut aller à l'église"
"ton appart pue la mort et t'as jamais su l'entretenir, tu n'arriveras jamais à rien"
"tu es si grosse que bientôt tes amis te laisseront et tu termineras toute seule, je t'aurais prévenue"
"tu pourrais être mieux si tu savais t'arranger"
"t'es tellement grosse que tu vas mourir d'un AVC"
"t'as perdu 10 kilos depuis juin ? Ben ça se voit pas, et puis c'est pas assez hein !!!"
"c'est quoi ces fringues moches que tu met tout le temps ? Les autres filles elles s'habillent mieux"
"donne tes chats, tu seras mieux, c'est anormal de vivre avec autant d'animaux"
"tu sais tellement pas te débrouiller que t'es bien contente de m'avoir pour te donner à bouffer quand t'as plus un sou"
"Ahhh je comprend pas pourquoi t'as largué Flo, il était si bien ce garçon, mais comme d'habitude, t'en as fait qu'à ta tête hein ! Il était juste un peu violent mais ça c'est pas grave, on peut vivre avec"
"ah oui ben ça hein, t'avais qu'à pas mettre la charrue avant les boeufs en traînant avec des garçons alors que t'étais pas en âge de te marier. Tant pis pour toi, ça te servira de leçon"
"non mais tu crois qu'il va rester avec toi, ton copain quand il se rendra compte que tu chiales tout le temps et que t'es faible psychologiquement ?"
"il va vite se barrer ce garçon quand il verra comment tu es et que tu veux garder tes animaux. Dommage il était bien celui là, mais bon c'est toi tu fais n'importe quoi"
"c'est fou ça mais comment tu fais pour avoir été aussi bête (avec mon ex) ? T'es vraiment bête pour être restée avec lui, ça me déçoit"
"non mais arrête aussi de te plaindre. Tu le cherches hein"

Et y'en a tellement d'autres, encore...

J'ai envie de te détester, de t'ignorer, pour ne plus souffrir. Mais malgré moi, j'aimerais bien avoir une mère, normale, qui m'aime. Et ça, sans conditions, sans jugement, et en respectant qui je suis profondément. Mais visiblement, j'ferais jamais partie des gens qui ont ça.


Mais par dessus tout, arrête de me parler de Lui. Tu ne sais pas qui il est, tu ne sais pas qui je suis, tu ne t'y es jamais intéressée. Arrête de te servir de Lui pour me toucher. Car pour m'éviter de souffrir, je finirais pas me détacher. Mais pas de Lui...

Dimanche 29 septembre 2013 à 21:58

 Encore une magnifique journée qui s'achève.

Tout est tellement parfait quand il est là. C'est TROP bien. Trop dans le sens ou j'ai peur que ça ne dure pas. Que va-t-il se passer quand on essuiera notre première engueulade ? Et les suivantes ? Et si on se lasse ? Et si ?
J'ai peur de redescendre, de tomber, de ce nuage moelleux et si paisible sur lequel je suis.

Encore une fois, au lieu de me laisser aller, j'ai la frousse que tout ça me file entre les doigts. J'ai peur d'être heureuse parce que je souffrirais trop si ça s'arrête. Donc je bloque. Pour exprimer ce que je ressens, pour lui faire comprendre que non, je veux pas le perdre.
Et que j'suis rien qu'une boulette. Que j'ai un peu du mal avec les relations humaines. Et qu'il va devoir s'accrocher pour me comprendre, parce que même moi souvent j'y arrive pas.


Sinon je rêve d'une petite maison avec un airial, ou je puisse regarder le coucher de soleil en buvant un chocolat chaud, allongée dans un transat avec un plaid sur les genoux, et un Spock allongé sur le bidou (comprenne qui pourra). Le chéri à mes cotés, Bob Dylan pourquoi pas, en fond sonore, et le pied intersidéral. Calme, tranquillité, bonheur...

Un chéri qui t'emmène sur un toit parce que t'as envie de prendre des photos d'éclairs, c'est juste un chéri qui tue t'façon =)


http://chouchouisnotdead.cowblog.fr/images/201309281956388.jpg

Lundi 23 septembre 2013 à 22:39

 Ou comment avoir envie de te tirer une balle à la fin de la journée, en regrettant de t'être levée le matin.

J'avais passé un week end de rêve, avec mon chéri dans son humble (lol) demeure, à faire des câlinous et des bisous. Oui parce que j'avais pas raconté, j'ai un nouveau chéri tout neuf, et celui là, j'aimerais bien le garder, parce qu'il est trop trop cool du poney de sa maman. Mais comme j'suis folle, je sens que je vais encore tout gâcher sans le vouloir, parce que j'suis faite pour les connards et que ça a pas l'air d'en être un. Bref...

Ma journée avait relativement bien commencé, même si je suspectais ma voisine folle d'être rentrée de vacances (elle a dit le Maroc mais j'suis sûre qu'elle était en hôpital psychiatrique) après 3 semaines de calme et de bonheur sans elle. 
Et voilà, pression de malade au boulot, ça a commencé à me peser, j'avais mal au crâne, on se faisait pousser au cul alors qu'on faisait du chiffre et que tout tournait plutôt bien, des imprévus, des petits grains de sable dans les rouages, et moi, je supporte mal. Sans compter les clients qui te traitent comme du caca parce que t'es à leur service. Ces cons là ont jamais dû bosser, parce que sinon ils auraient sans doute compris que c'est dur, un travail.

Puis, j'ai commencé à penser, et ça part toujours en sucette. Je pensais à mon chéri, comme quoi merde je commençais à m'attacher, quand même. Et là, j'ai commencé à paniquer, à me dire que c'était pas possible, parce que si je fais ça, ça va partir en bite, parce que c'est toujours comme ça quand je m'attache, l'autre finit inévitablement par me faire du mal, et ça je supporterais plus. Et à me dire qu'en fait j'suis sûre qu'il est avec moi par dépit parce que pour l'instant il a pas trouvé mieux, et que dès que l'occasion va se présenter ben paf il va partir. Et ce genre de trucs totalement bizarres qui me passent par la tête. Et j'ai commencé à avoir les larmes aux yeux (au boulot, oui oui) et envie de prendre mes jambes à mon cou et de disparaître, juste, que personne ne sache ce que je suis devenue.
Je deviens FOLLE, c'est désormais prouvé, du coup.
Je suis phobique de l'attachement, j'aurais jamais cru ça, moi la niaise de service qui adore tout ce qui peut être débordant d'amour et de câlins. J'ai une peur panique d'avoir mal, et de faire du mal. Parce que si ça s'trouve, quand il aura découvert l'hystérique jalouse et possessive qui couve en moi, il sera ptet vachement moins gentil et cool. Et ptet qu'il souffrira parce que je suis un boulet.

Bref, j'ai peur, je panique, et du coup j'ai encore plus peur de faire n'importe quoi. C'est du propre.

Puis voilà, la journée s'est terminée, je l'ai vu, comme d'hab il a été parfait, alors que moi j'ose même pas aller vers lui (l'autre jour on a bu un verre avec sa cousine, j'étais tétanisée à l'idée de faire un geste tendre à son égard sans m'en rendre compte, du coup j'ai passé la soirée à éviter de trop le regarder, et à me tenir bien loin sur ma chaise. Je sais même pas pourquoi parce que j'avais grave envie de lui tenir la main ou de lui faire un câlin. J'avais ptet peur qu'il me rejette ou qu'ils se moquent de moi. C'est grave d'en arriver là Oo). J'ai l'impression d'être autiste, enfermée dans un mutisme et une enveloppe de craintes. J'ai peur de moi autant que de ce qu'il pourrait se passer. J'ai l'impression d'être bloquée dès que ça concerne d'éventuels sentiments. J'arrive même pas à lui dire des trucs gentils. J'en ai marre, qu'est ce qu'on m'a fait pour que je sois devenue si renfermée et angoissée ?

Et donc, je rentre chez moi, déjà en m'auto-flagellant pour même pas avoir réussi à lui dire que je me sentais mal, et puis je passe 30mn à faire le ménage (que j'avais déjà fait à midi) pour que ça reste vivable, avec trois chats et un chien moitié incontinent, faut bien ça.
Et une heure après, j'entends sonner à ma porte, genre violemment. la voisine, complètement bourrée, qui me dit que je devrais faire le ménage chez moi parce que ça pue dans tout l'immeuble. Je lui demande si éventuellement ça lui est pas venu à l'idée que ça pourrait être les 2 conteneurs pleins de poubelles dans le hall, qui sont là depuis 3 semaines (personne n'a descendu les poubelles, certainement pas moi puisque je peux PAS les descendre avec ma force de moustique, et de toute façon j'ai JAMAIS rien mis dedans en deux ans donc bon, je vais pas m'occuper de ses déchets).
Et ben elle me dit que non, l'odeur c'est forcément moi (bien sûr) et qu'elle est pas méchaaante, elle me prévient gentimeeeent, mais que je dois faire le ménage. 
Et merde. Je passe ma vie à faire ce putain de ménage. Ouais avec les animaux y'a toujours une odeur, mais bon c'est pas une décharge quoi, et déjà ça m'use de faire le ménage 4 fois par jour, si en plus c'est pas assez...

Donc, j'suis rentrée chez moi, et ça fait deux heures que je chiale sur mon lit dans mon appart de clodo, parce que j'me sens juste comme une merde qui arrive à rien. J'ai même pas envie de dormir parce qu'au fond de moi je crève d'envie de dormir avec lui, et j'lui dirais pas parce que... J'y arrive pas, et je sais même pas pourquoi. Ca sort pas. Comme quand tu rêves que t'es poursuivi par un monstre, et t'essaies de hurler mais aucun son ne sort de ta bouche. Je fais ce rêve régulièrement. Et je vis ça un peu tous les jours.

Pis en plus je pète en dormant des fois, et ça, c'est la méga méga honte, et j'crois que je m'en remettrais pas si ça arrive --'
 


Je crois que j'ai réellement trop besoin d'attention et de protection, et c'est pas normal. A mon âge j'suis pas censée être demandeuse de ça. Faut vraiment que je me blinde plus bordel

Créer un podcast